INTERCOMMUNALITE : ET SI L'ON FAISAIT LE POINT ?

Le périmètre de la CAPS (Communauté d'Agglomération du Plateau de Saclay) s'est élargi au 1er Janvier 2004. En effet, la commune de Gometz le Chatel, est venue rejoindre les communes de Bures, Gif sur Yvette, Igny, Orsay, Palaiseau, Saclay, St Aubin, Vauhallan et Villiers le Bâcle. Dans l'hypothèse de son extension, les communes de Villebon sur Yvette et des Ulis, qui sont porteuses d'un potentiel économique et fiscal considérable avec la zone de Courtaboeuf, avaient évoqué leur souhait d'adhérer à la CAPS.

En conséquence le Conseil Communautaire de la CAPS avait aussi proposé l'adhésion de Villejust et voté à la majorité ces adhésions. Puis les Conseils municipaux de chaque ville de la CAPS eurent à valider le vote du conseil communautaire. Seules les villes de Bures, Igny, Palaiseau et Saclay ont voté "pour" cet élargissement, mais comme elle représentent a elles quatre, plus de la moitié de la population de la CAPS, l'élargissement était donc devenu possible.

Depuis, bien des choses ont évolué : Villejust, à l'évidence ne veut plus entendre parler de la CAPS. Villebon va sans doute rebrousser chemin car son Maire n'a reçu aucune réponse satisfaisante de François Lamy aux onze conditions qu'il a posées avant d'entrer dans la CAPS et déclare par ailleurs "qu'il refuse d'être le fossoyeur de sa commune".

Devant une telle situation indécise, le Préfet avait donc fait le choix de ne pas élargir le périmètre de la CAPS à ces trois communes au 1er Janvier 2004, précisant qu'il ne souhaitait pas diviser l'entité économique que représente le pôle de Courtaboeuf. Pourtant, il semble que la ville des Ulis soit néanmoins encore pressentie et accepte de rejoindre la CAPS faisant par la même exploser l'unité économique de la zone de Courtaboeuf.

La CAPS compte désormais 10 communes, et son Président,… F. Lamy, dans son discours des vœux déclare : "que cette agglo à dix fait déjà peur dans le département" ! (le Républicain du 5/02/2004)

D'ailleurs, l'examen de l'ensemble des déclarations de Monsieur Lamy au sujet de l'extension de la CAPS est très significatif pour celui qui voudrait comprendre la "méthode Lamy" relative à sa pratique très professionnelle des déclarations contradictoires :

- "Il est primordial pour notre communauté d'agglomération d'intégrer ces communes sur le territoire desquelles se trouve la zone industrielle de Courtaboeuf" (PalaiseauMag 10/03)
- "La CAPS n'a pas besoin de Courtaboeuf pour se développer" (Le Parisien 26/11/03)

Etonnant n'est ce pas ? mais ce qui l'est plus encore, c'est que lors du
Conseil municipal du 28/01/2004, François Lamy a clairement déclaré qu'il espérait obtenir de la CAPS, pour Palaiseau, les financements de la rénovation de la salle Guy Vinet (dont le coût approche les 4 Millions d'Euros), l'Ecole de musique, un Gymnase et surtout la Piscine couverte tant attendue…

Si la CAPS fait déjà peur dans le département, mais aussi à certains de ses partenaires, c'est sans doute non pas pour ce qu'elle représente, mais plus assurément pour les positions et les objectifs de son présomptueux Président.

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