Editorial de septembre 2005 :

bilan de mi-mandat

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EDITORIAL J'INFORME DE SEPTEMBRE 2005

Traditionnellement les maires s'attachent à présenter un bilan de mi-mandat. Initialement celui de Palaiseau aurait dû nous parvenir en mars 2004. Le report des prochaines élections municipales au mois de mars 2008, conséquence des importantes échéances électorales de 2007, présidentielles et législatives, décalait le mi-mandat à septembre 2004 et donnait donc 6 mois de plus à Monsieur LAMY pour communiquer ce bilan tant attendu à ses concitoyens. Nous sommes en septembre 2005 et toujours pas de bilan à l'horizon…
Est ce un oubli ?

C'est plus vraisemblablement la mise en évidence de la difficulté à établir un bilan positif de ces quatre années et demie axées plus sur une communication évènementielle que sur des actions susceptibles de valoriser notre ville.
En revanche, de cette période, les Palaisiens retiendront un certain nombre d'incohérences, de décisions autoritaires et d'approximations dont certaines sont développées dans ce n°7 de " J'INFORME ". De très nombreuses et coûteuses études ont été effectuées, dont on attend encore, pour certaines la communication des résultats :
- le PLU et sa conception chaotique, entamée en 2001 et qui sera peut être approuvé en 2006,
- Une intercommunalité, où le moins que l'on puisse dire, est qu'il n'y règne pas l'entente cordiale,
- sans oublier le personnel municipal, dont certaines catégories semblent tristement surprises de la façon dont sont traitées leurs difficultés.

Toutefois, s'il est une opération réussie par Monsieur Lamy, sans doute contre son gré, c'est celle d'avoir réussi à fédérer le mécontentement. Celui du personnel, celui aussi des commerçants, en raison de la politique du stationnement et des éternels travaux en centre ville, mais aussi et surtout celui des associations de défense du cadre de vie, qui se sont regroupées en un " collectif " pour résister face aux divers projets de bétonnage, jusqu'au tout récent projet de ZAC qui a vu naître une nouvelle contestation.

Il y à fort à parier que tous ces déçus " d'un plaisir de ville pas trop partagé ", attendent avec le plus grand scepticisme, le bilan de " mi-mandat " de Monsieur Lamy.